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 (sanley) empty, empty, empty.

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Ilang Sansa
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Ilang Sansa
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MessageSujet: (sanley) empty, empty, empty.   (sanley) empty, empty, empty. EmptyMar 12 Aoû - 19:04


« Je. Je crois que. Ah ! Il est temps de prendre une autre... oh. C'est quoi le nom déjà ? Hyomiiiiiiin, c'est quoi ? » Hyomin, en train de rire comme une idiote grâce à la petite cigarette magique qui venait de tourner, avec de toute évidence à comprendre de quoi la blonde lui parlait, mais balança toute de même un vague « Vodka ? » hésitant. « AH ! » s'écria Sansa, avec la sensation d'être victorieuse, « on la tient ! ». Une vodka plus tard, allègrement partagée avec la tablée, Sansa n'avait toujours pas la sensation d'aller mieux. M'enfin, bon, elle aurait au moins essayé, c'était mieux que rien... L'esprit embrumé, elle avait rassemblé son courage pour s'extraire de la banquette. Aujourd'hui elle allait être sage et rentrer tôt (deux heures environ), rien que pour faire plaisir à son cher parrain, tout récemment envoyé par Elementary. Seol Chan, son nom, quelque chose comme ça... pauvre petit qui ne savait toujours pas à quoi s'attendre... « Bon les gars... les filles aussi... moi je plie bagage hein... temps de dormir là... enfin je sais pas. » Elle ne savait pas au juste par quel miracle sa phrase c'était terminée aussi, et elle n'avait pas la motivation nécessaire pour tenter de le comprendre. « Attends, je t'accompagne. » Ah, elle aurait du s'en douter : il y avait toujours un gars pour vouloir ramener la jolie blonde qu'elle était, officiellement chez elle, officieusement dans n'importe quel lit, voir contre n'importe quel mur. Malheureusement, la miss était du genre tétanisée dès qu'on lui parlait de relation un peu poussé, voir dès qu'on lui parlait d'homme tout court. « Ouais mais non. »

Quelques minutes plus tard, elle était dehors, savourant le léger vent qui, elle l’espérait, pourrait l'aider à dégriser un peu. Elle n'imaginait pas la dispute qui allait se dérouler à la maison par la suite, sinon... voilà à quoi elle était réduite : s'inquiéter des réactions d'un inconnu venu squatter chez elle comme une pré-ado s’inquiéterait de la réaction de ses parents. Autrement dit, minable. Surtout pour une fille indépendante comme elle et n'ayant jamais vraiment accepté l'autorité de qui que ce soit. Elle avait choisi de rentrer à pied pour ça : ne pas trop puer l'alcool, ne pas abîmer la voiture, et blabla... alors elle se retrouvait à attendre comme une conne au feu rouge, elle, l'une des plus grosses fortunes du pays – quelle honte ! Avec en prime une chanson niaise dans la tête – à un moment, il y avait un petit « baby don't worry » qui ne voulait pas la laisser tranquille. « Ohlala, c'est le comble de la minabilité... minabilitude... mina... orh. » Le titre de la chanson, déjà ? Ah oui, empty... elle en connaissait un rayon en vide, elle, la petite Sansa. Elle avait déjà fréquenté cette sensation parce qu'elle avait généralement comme une espèce de creux de le ventre, un jumeau en moins, quelque chose de déplaisant qui... venait de se combler. À l'instant. D'un seul coup, un bien être fou venait de l'envahir et elle ressentait un fauve dans les parages, un autre qu'elle – elle se prenait à espérer que ce soit celui qu'elle cherchait depuis des années déjà. « Marley ? » Son nom, c'était la seule chose qu'elle avait réussi à apprendre le concernant. Comme quoi il était animorphe fauve, ce n'était qu'une supposition ; mais après tout, ils devaient bien être très similaires, non ?

Puis la demoiselle c'était rendue à l'évidence : Marley ne pouvait pas être là. C'était ridicule : dans cette ville immense, comment se croiser par hasard ? Alors Sansa avait repris son chemin, la mort de l'âme, en se donnant un ordre intérieur : faut que t'arrêtes de boire, tu commences à divaguer sérieux ma vieille. Elle en était là au moment où la voiture s'arrêta à côté d'elle. Par réflexe, la tigresse fit un bond sur le côté (ce qui, bourrée et en talons, c'était révélé laborieux). Sortit alors le gars de la boîte, qui proposa aimablement de la ramener chez elle... mais de manière si insistante qu'il la toucha au niveau du bras ; il n'en fallait pas plus à Sansa pour entrer dans une colère noire. Transformée en bête sauvage en quelques secondes, griffes et crocs sortis, elle se savait capable de triompher... toutefois sa confiance en elle vacilla lorsqu'elle s’aperçut qu'elle venait de provoquer un homme qui était accompagné de quelques amis.


Dernière édition par Ilang Sansa le Sam 23 Aoû - 1:05, édité 1 fois
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Ilang Marley
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Ilang Marley
MessageSujet: Re: (sanley) empty, empty, empty.   (sanley) empty, empty, empty. EmptyJeu 14 Aoû - 15:04

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sanley

«… Donc, tu es en train de me dire que tu as échoué ? » Aussi calme semblait-il être, la tension dans son bureau était palpable, Marley contenait tant bien que mal son énervement mais ce n’était qu’une question de secondes avant que son courroux s’abatte sur son employé. « Non, enfin… Le char a pas pu être livré mais je, j’ai… » D’un mouvement rapide, Marley écrasa la tête de son vis-à-vis contre le bois de son bureau, bloquant ses bras dans son dos pour l’empêcher de bouger. Il n’avait pas pu continuer d’écouter les excuses inutiles. « Bordel, tu sais combien de millions j’ai perdu à cause de ta connerie ? Comment peut-on être aussi con pour perdre un putain de char de cette taille ? Explique-moi comment je vais pouvoir récupérer mon fric ! En te coupant la tête tu crois ça va me rapporter quelque chose, bordel ? » À plusieurs reprises, Marley cogna la tête de l’employé violemment sur le bureau, jusqu’à ce que quelques gouttes de sang éclaboussent les documents qui le jonchaient. Même si l’arcade sourcilière de l’employé était ouverte, ça ne suffisait pas à endiguer sa colère parce qu’il était certain qu’à cause de cette perte… sa mère allait lui faire la peau. « J’en ai marre de nettoyer tes conneries. » D’un mouvement leste, il releva l’employé et le retourna pour ancrer son regard dans le sien. Son calme retrouvé après quelques minutes de silence, même si ses yeux lançaient des éclairs, sa voix menaçante rompit l’accalmie temporaire. « La première fois, tu m’as paumé toute une cargaison de fusils. Quand on commence, ça arrive de faire des erreurs. J’ai rien dit. » Une main se posa sur l’épaule de l’homme, qu’il resserra à mesure qu’il parlait. « Ensuite, tu as laissé échapper un otage. J’ai rien dit mais… tu te rappelles, n’est-ce pas ? » Son regard glissa sur l’oreille gauche qui manquait à son vis-à-vis : punition infligée pour avoir laissé échapper un otage important. « Quand la fusillade a éclaté dans ton quartier, ta femme et vos triplés ont trouvé refuge dans notre QG. Je t’ai accordé cette faveur, n’est-ce pas ? La sécurité de ta famille contre un travail acharné de ta part. C’était le deal. » La pression sur l’épaule devint de plus en plus intense, mais l’employé restait de marbre : tous les employés savaient que Ilang Marley n’acceptait pas de pleurnicheries. « Et maintenant, tu perds un putain de char ? » Sa main quitta l’épaule instantanément à cause d’un coup de poing qu’il infligea à l’employé. « Débarrasse-toi de lui, ordonna-t-il à son secrétaire qui acquiesça de la tête, fous-le dans les cachots. Si on retrouve le char, tu resteras en vie, s’adressa-t-il cette fois à l’employé fautif, sinon, t’es mort. » L’homme tenta quelques supplications pour que Marley reconsidère sa peine mais c’était évidemment trop tard : le secrétaire le traînait hors de la pièce. Dans l’organisme, ils avaient l’habitude de se débarrasser des corps, et proprement. Dans un bain d’acide fluorhydrique pour faire disparaître toutes traces du corps. Par le passé, Marley avait commis l’erreur d’avoir fait exécuter un incapable mais son corps avait été retrouvé par les autorités ; cette erreur avait contraint sa mère de faire jouer ses relations pour enrayer toute accusation à son organisme. Sauf que cette erreur avait tellement perturbé Marley qu’à présent, il ne laisse passer aucune preuve et aucun corps, surtout. Mais… la perte du char était déjà une grave erreur, il ne savait pas comment il pourrait s’en sortir, dans le cas où ils ne retrouvent pas le char.

Impatient, il enfila rapidement la veste de son smoking et quitta son bureau pour tomber nez-à-nez avec une secrétaire surprise et pressée. La jeune femme lui tendit un document qu’il examina d’un œil. « En Guinée ? » La secrétaire lui répondit d’un hochement de tête. « Un char du même modèle que le nôtre a été retrouvé dans un village en Guinée. Les autorités locales vont le saisir dans les plus brefs délais. » « Donnez l’ordre à une équipe de partir immédiatement sur les lieux pour examiner le char et le transporter jusqu’au Mali et achever la livraison. » La secrétaire s’inclina par respect de la hiérarchie et courut rapidement pour donner l’ordre du patron. Marley se contenta de ranger le document dans sa poche et quitta les lieux – il avait un putain de mal de crâne. Un foutu besoin de prendre l’air, la journée avait été oppressante et éreintante à cause de ce char perdu. En démarrant sa berline, il roula jusqu’à arriver dans son quartier résidentiel mais à cause de l’heure tardive, aucune place n’était libre devant son immeuble. Il fut obligé de garer sa voiture plus loin. Au feu rouge, il darda un regard inexpressif sur les passants, respirant l’air frais et en sentant son mal de tête le quitter petit à petit. La foule humaine l’encerclait, les visages se succédaient et son Lion à l’intérieur de ses entrailles se mit à… rugir. Battement de cœur effréné, ses yeux s’écarquillèrent tandis qu’il se retourna d’un bond pour trouver la source de ce chamboulement. Sensation étrange… familière. Comme un vide qui se comble, comme une tristesse qui s’éparpille. Le battement reprit, de plus en plus inquiet, parce qu’il ne parvint pas à retrouver la source. Les badauds se succédèrent, les plus pressés le bousculèrent, les visages s’égrenèrent… Il attrapa quelques personnes par l’épaule, les retourna, leur fit face mais son cœur ne fit pas de bond dans sa cage thoracique en les reconnaissant. La panique l’envahit, il ne saurait l’expliquer mais… il avait eu l’impression d’avoir retrouvé sa moitié. Alors il accéléra le pas, de plus en plus paniqué à l’idée d’avoir perdu la trace de sa sœur. Il courut, le lion se sentant de plus en mal, réclamant une présence qui manquait à son bonheur. Sur la ruelle d’en face, il commençait à se résoudre à abandonner la quête… il l’avait finalement perdue de nouveau. Mais en longeant le trottoir, il vit un félin pris au piège d’un groupe composé de deux ours et d’un loup. Son cœur bondit de nouveau lorsque les ours et le loup attaquèrent le tigre. Tigresse. Tigresse. Tigresse. Sansa. Il ne lui fallut pas longtemps avant de se transformer en Lion. D’un rugissement sonore, il attira l’attention des prédateurs et il ne lui fallut pas longtemps avant de courir à quatre pattes et les attaquer de front. Les ours étaient les plus coriaces, malgré leur démarche maladroite ; ils avaient surtout énormément de force dans leurs pattes. Le Lion attrapa l’un des ours entre ses canines, ouvrant son abdomen en quelques secondes. Mais il lâcha sa prise lorsqu’il remarqua que les deux autres animaux ne les attaquaient plus ; redevenus humains, l’ours et le loup transportèrent leur acolyte blessé jusqu’à leur voiture. Mais Marley n’en avait rien à faire d’eux, son regard ambré ne quittait pas la tigresse. En rugissant une nouvelle fois, cette fois de bonheur, il courut vers elle et lui donna un coup de tête pour qu’elle parvienne à le reconnaître… Elle devait le faire, elle devait, maintenant qu’ils étaient enfin réunis.



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Ilang Sansa
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Ilang Sansa
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MessageSujet: Re: (sanley) empty, empty, empty.   (sanley) empty, empty, empty. EmptyJeu 14 Aoû - 17:48


Grognement de bonheur, bruit de pattes qui ont enfin trouvé le bon chemin, coup de tête épanoui caractéristique des félins... c'en était trop pour elle. Ce type, là, venait d'entamer la fierté de la tigresse, et pas qu'un peu ; considérant qu'elle avait une fierté justement démesurée, il venait de marquer un très mauvais point. D'un rugissement acide, elle se permit de le repousser ; de quelques pas vers l'arrière, elle s'éloigna promptement. Il s'était pointé comme une fleur et lui avait sucré tout son combat ; elle avait à peine eu le temps de sauter sur un ours qu'il en avait fait de même. Même technique de combat, remarquez... cette évidence la frappa de plein fouet et le doute revint dans son esprit : elle se rappelait parfaitement la sensation qu'elle avait éprouvée, peu de temps auparavant, comme des morceaux recollés... déboussolée, la petite blonde retrouva sa forme humaine en un éclair, les yeux toujours rivés sur le lion, mal à l'aise face à l'impression familière que l'animal dégageait. « Comment as-tu osé ? » Là encore, le ton tout comme les paroles était piquant : après tout, il venait bien de la faire passer pour une minable incapable de se défendre seule... certes, la situation avait été légèrement désespérée et cette sensation aurait certainement amplifié s'il n'était pas intervenu. Mais ça, il était hors de question pour elle de l'avouer : l'homme qui ferait avouer à Ilang Sansa qu'elle avait besoin d'aide se retrouverait sûrement mort dans la seconde suivante.

Laissant ses yeux vagabonder sur le paysage alentour, Sansa pu s'assurer qu'ils étaient bel et bien seuls : la voiture était partie en trombe quelques secondes plus tôt déjà, et les quelques passants attirés par le bruit des rugissements commençaient déjà à tourner les talons, désintéressés par un spectacle trop courant dans cette ville et surtout la tournure des événements ; personne n'était mort, comme c'était dommage. Son regard se posa de nouveau sur le lion, redevenu humain entre temps, pour la chambouler une nouvelle fois : ce visage, elle était persuadée de l'avoir déjà vu quelque part. Ce n'était pas possible autrement, rien que cet air mi-offensif mi-désespéré lui rappelait étrangement... le sien. Son propre état, lorsqu'il lui arrivait de s’observer dans un miroir. « Mar... ley ? » Tous les deux assis sur le trottoir, un peu dire qu'ils n'avaient pas fière allure. Sans compter que la tigresse nageait en plein questionnement et que toute cette turbulence se reflétait sur son visage ; était-ce vraiment lui ? Pourquoi ne l'avait-il pas contactée plus tôt, alors qu'elle avait elle même essayé plusieurs fois, en vain ? Pourquoi, alors qu'elle avait eu l'impression de voir du bonheur dans ses yeux ?

Soudainement, elle eu terriblement envie de se jeter sur lui et de le prendre dans ses bras ; depuis le temps qu'elle attendait cette mémorable rencontre. Vingt-deux années, maintenant. Ce n'était tout de même pas négligeable, et surtout, ça avait pris une place immense dans la vie de la demoiselle. Retrouver ce frère qu'on avait voulu lui dérober et lui cacher... elle en avait fait sa promesse intérieure : un jour, ils seraient réunis et pourraient renverser le père ensemble. C'était le rêve qu'elle nourrissait, depuis ses douze ans précisément : anéantir tout, et tout le monde. D'où son appartenance à Ira, pas vrai... pas le moment toutefois, la petite Ira n'avait pas fière allure : elle venait d'essayer de se relever pour aller prendre son frère dans ses bras, et elle venait également de se rendre compte qu'elle ne le pouvait pas. Le long de sa cuisse droite, plusieurs entailles sanglantes, souvenir d'une patte d'ours et de ses cinq griffes – un ours noir, heureusement, ce qui limitait quelque peu les dégâts. Elle s'était attelée à en différencier les espèces, étant donné qu'ils représentaient ses seuls prédateurs terrestres – fuir l'ours kodiak, fuir l'ours polaire à toux prix. « Il ne manquait plus que ça. » Maintenant qu'elle avait vu la blessure, elle commençait à en ressentir la douleur. Plutôt crever que de l'admettre, toutefois : rassemblant tout son courage, prenant une grande respiration, Sansa se mit en tête de se relever d'elle-même, coûte que coûte. Ce qu'elle parvient à faire, avec un peu de mal, certes, mais tout de même. « Ma robe est niquée. » Ça, c'était bien une remarque digne d'elle : mais il fallait l'avouer, elle était totalement dégoûtée que sa coûteuse robe de soirée soit non seulement déchirée, mais en plus tachée de sang... et puis surtout, se noyer dans la futilité lui permettait de sauver les apparences et de ne pas se mettre à hurler qu'elle avait mal, bordel. « J'habite à une demie heure de marche d'ici, ça semble impossible... alors pour te faire pardonner, tu peux me ramener ».
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Ilang Marley
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Ilang Marley
MessageSujet: Re: (sanley) empty, empty, empty.   (sanley) empty, empty, empty. EmptyMar 19 Aoû - 13:14

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sanley

Un insupportable capharnaüm tambourinait contre son crâne. C’était la veine qui palpitait et s'agitait, et provoquait une explosion de couleurs sous ses paupières lourdes. Le vacarme environnement lui vrillait les oreilles, il distinguait avec peine les différentes émotions qui transparaissaient dans l’attitude de la tigresse. Surprise. Agitation. Nervosité. Stress. Agacement. Avec peine, le Lion tenta d’exprimer son contentement dans son attitude, en continuant à lui donner des coups de têtes effrénés. Mais soudainement, tout autour de lui sembla se figer, son corps entier resta stoïque, cloué dans son entière inertie lorsqu’une silhouette plus que familière apparut devant lui. Humaine. S’il avait déjà vu son visage dans les médias, le Lion n’aurait jamais pensé qu’en le voyant en chair et en os, il se sentirait aussi étrange – comme un morceau de puzzle qui s’imbrique dans les autres. Surpris, le visage de Sansa venait d’envahir toute sa tête… Il décida de la maudire plus tard pour avoir cet étrange pouvoir sur sa personne car il avait en tête de ne pas gâcher les retrouvailles. « Comment as-tu osé ? » La question brisa l’atmosphère anormale dans laquelle ils étaient plongés. Le ton piquant qu’elle avait employé mit la puce à l’oreille de Marley : lui en voulait-elle pour l’avoir sauvée des autres animaux ? En vérité, il en était persuadé, car en possédant le même ADN, il était certain qu’elle possédait également une fierté démesurée comme la sienne. À sa place, il lui en aurait voulu – sévèrement. Mais s’il avait fallu le refaire, il l’aurait fait sans hésiter parce que… Merde, elle était sa moitié, il serait capable de faire n’importe quoi pour elle. La seule personne capable d’aider Ilang Sansa était Ilang Marley. Son foutu jumeau perdu.

Redevenu humain à son tour, sans pourtant répondre à la question, il vit le regard de sa sœur le scruter de part en part, exactement comme lui l’avait fait. « Mar... ley ? » Découvrir le visage familier après tant d’années, ça n’avait rien de simple. C’était même effrayant, en vérité, car il y avait toujours cette question qui revenait en boucle dans son esprit : et si elle le rejetait ? D’un hochement de tête, il reconnut son identité après plusieurs minutes. Redoutant pourtant son rejet, il resta silencieux, après tout, il n’était véritablement pas doué avec les mots, surtout lorsqu’il fallait mettre des mots sur les sentiments. Lui, il avait principalement des maux, de tête, de cœur. Et puis, un mouvement brusque interrompit ses pensées moroses. Sansa venait d’essayer de se relever mais avait échoué à cause de quelques entailles à la jambe. Sur le moment, Marley eut envie de se lever pour aller l’aider à la soutenir mais… il se ravisa aussitôt. Elle lui avait prouvé quelques minutes avant, qu’elle n’avait pas apprécié le sauvetage, fierté d’Ilang oblige. « Ma robe est niquée. » La frangine semblait surtout inquiète pour sa robe et pas pour elle-même ; si elle permettait à Marley d’entrer dans sa vie, il se fit une note mentale de lui en toucher deux mots au sujet de ses robes qu’il trouvait… beaucoup trop courtes. « J'habite à une demie heure de marche d'ici, ça semble impossible... alors pour te faire pardonner, tu peux me ramener ». Son cœur fit un bond dans sa poitrine. En inspectant le lieu où ils se trouvaient, il remarqua qu’ils étaient encore dans son quartier et donc, près de son immeuble. En s’approchant de Sansa, sans un mot, il plaça un bras dans son dos et un sous ses jambes et la fit basculer dans ses bras. S’il s’attendait à une résistance, il la tint pourtant fermement – sans pour autant appuyer avec trop de force sur ses blessures. C’était plus… une poigne ferme d’un homme désespéré qui voulait lui prouver qu’il ne la lâcherait pas tomber pour rien au monde, même pas pour une seconde. Regardant droit devant lui, il marcha jusqu’au feu rouge, ignorant les regards des badauds qui détaillaient les blessures sur la jambe de sa sœur. « Je te kidnappe. Mon appartement est juste là. » Dit-il enfin, et il se rendit compte que c’était la première fois qu’il parlait de la soirée.

Dans l’immeuble, ils n’eurent pas besoin d’attendre trop longtemps l’ascenseur. « Le onze. » Dit-il, étant donné qu’elle était la seule à avoir un bras libre. Le silence se prolongea, malgré la musique d’ambiance de l’ascenseur. Mais Marley ne s’en formalisa pas plus, il se concentra sur sa tâche : tenir fermement sa sœur. Il avait même fait exprès de… traîner des pieds, marchant lentement, pour profiter de sa présence le plus possible. Contact volé, certes, mais il ne s’en préoccupait pas. Devant la porte de l’appartement, ils furent stoppés par le code de sécurité. « Fais dix-dix. » Rappel inconscient du jour de leur naissance. La porte ouverte, il entra chez lui et claqua la porte du pied. Le silence de l’appartement lui indiqua que son poulain n’était pas présent – ça tombait bien, Marley n’était pas d’humeur pour lui faire face dans cette situation. En la reposant délicatement sur le canapé, il toussota légèrement comme une excuse pour son appartement en désordre. En réalité, ce n’était pas si désordonné que ça, mais Marley étant maniaque… même un coussin de travers était pour lui un désordre. Il alla rapidement chercher une trousse de secours, une bassine d’eau et une serviette. Mais arrivé devant elle, il hésita à s’occuper lui-même de ses blessures ; fierté d’Ilang oblige bis. Sauf qu’il balaya toute hésitation et commença à nettoyer les saletés autour des entailles : sang et terre séchés. Délicatement, partout, de l’extérieur jusqu’à l’intérieur des plaies. « Je déteste les ours. » Parole de Lion. Marley n’était pas un grand bavard mais… il voulait tenter quelque chose, un sujet de conversation, pour en apprendre un peu plus sur elle. « T’en croises souvent ? » Sous-entendu : des hommes zélés et des ours agressifs. Il attrapa les compresses stériles et commença à désinfecter.



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MessageSujet: Re: (sanley) empty, empty, empty.   (sanley) empty, empty, empty. EmptySam 23 Aoû - 1:01


A vrai dire, elle avait pensé qu'elle se prendrait certainement un énorme stop. Son frère, même sang, même fierté... vu comme elle lui avait parlé, elle s'attendait à une remarque acide et boum, plantée là, au beau milieu de la rue. Peut-être aurait-elle réagi ainsi, à sa place... elle ne savait pas vraiment, au juste. Impossible d'inverser les positions, de se projeter à la place de son frangin pour savoir si elle aurait été apte à dégager sa fierté de côté pour lui. C'était bien possible, après tout, ils attendaient tous les deux ce moments depuis tellement d'années... et c'était certainement pour cela qu'elle commençait à s'en vouloir un peu, de lui avoir adressé la parole de manière aussi froide et autoritaire. Certes, elle était ce qu'elle était, Ilang Sansa la tigresse, mais tout de même... elle n'avait pas oublié qui elle avait sous les yeux. A peine le temps de vouloir rouvrir la bouche pour revenir sur ses précédents propos que déjà, pourtant, le lion s'inclinait : Marley la souleva lentement, empreint de douceur. Bien sur, la miss ne comptait pas en rester là : plutôt crever que montrer qu'il pouvait faire ce qu'il voulait d'elle... pourtant il la tenait si fermement, et faisait tellement attention à elle qu'après avoir bataillé quelques secondes à peine, elle abandonna l'idée de jouer à la petite conne souhaitant marcher toute seule avec une jambe bien entamée. Et puis, elle devait l'avouer, elle était bien, dans ses bras. Comme à l'aise, comme chez elle... le temps que le jeune homme lui explique « Je te kidnappe. Mon appartement est juste là. » elle s'était déjà entièrement lovée contre lui, la tête cachée dans son cou. Bien sur, les regards des passants étaient dérangeants, et nombreux, vu comme cette rue-là était fréquentée, et sa position de fillette affaiblie ne lui plaisait pas des masses. Mais elle avait choisi, et d'elle-même, de laisser tout cela de côté rien que pour une nuit.

Sans compter qu'elle avait entendu sa voix. Et ça, ça l'empêchait de réfléchir clairement. Tellement de temps qu'elle tentait de reconstituer son ton, d'imaginer la façon dont il prononcerait tel ou tel mot... son cerveau était passé en pause dès que le lion avait ouvert la bouche, et la tigresse fonctionnait à présent à l'instinct uniquement. « Le onze. » Retour à la réalité : ils étaient dans un ascenseur, celui qui montait chez lui, tout du moins c'est ce qu'elle supposa en se rappelant de ce qu'il lui avait déclaré un instant plus tôt. Avec tout ce qui lui était arrivé, la miss aurait du devenir plus prudente que jamais... pourtant elle était en train de le suivre aveuglément, sans aucune résistance, alors qu'au fond, il n'était qu'un inconnu. Pas une seule seconde elle n'avait douté de qui il était, ni même du fait qu'il ne lui voulait que du bien, alors qu'elle ne se basait que sur une intuition. « Fais dix-dix. » Sourire appuyé, elle ne pouvait pas s'en empêcher : elle savait aussi bien que lui ce que cette date signifiait. Ils étaient ensemble, depuis le tout début... et si vite séparés, pourtant. Elle ne se souvenait de rien. Et tant mieux. Les adieux déchirants, conscients ou non, ça la faisait toujours chialer. Et les retrouvailles aussi, d'ailleurs. Se retenir, surtout se retenir.

Heureusement, la miss rencontra le canapé ; elle s'arrangea au mieux pour ne pas le tâcher et reporta par la suite son attention sur le restant de l'appartement, pour éviter un peu plus longtemps la confrontation avec son jumeau. Les mêmes goûts, définitivement, ils étaient vraiment terriblement similaires... « Je déteste les ours. » Elle, présentement, les ours, elle n'en avait pas grand chose à faire... elle était partagée entre l'idée de se soigner elle-même, pour concerner les apparences, et l'envie d'avouer la vérité : elle s'en sentait bien incapable. Tous ces trucs médicaux, ça lui filait la frousse, et pas qu'un peu. Une véritable phobie, à vrai dire ; elle s'était tendue rien qu'à les voir, et maintenant que son frère avait commencé à la toucher avec ces trucs immondes, elle se sentait mourir intérieurement. « T’en croises souvent ? » « Arrêtes ça. » Ça au moins, c'était une réponse rapide... et carrément sous tension, aussi. Qui n'avait rien à voir avec la malheureuse tentative de Marley pour engager la conversation, au passage. « Range ton désinfectant, et tes compresses, tout ton bordel là, j'en veux pas. J'ai pas besoin que tu me soignes, à vrai dire j'ai pas besoin d'être soignée du tout. » Réaction d'animal effrayé, non, de fauve effrayé : encore pire. Sansa se leva, tituba sur quelques mètres en direction de la porte, se traitant intérieurement de petite conne, non, de grosse connasse. Elle savait qu'elle devenait imbuvable en cas de panique, de danger évident... et en l’occurrence, du sang et du désinfectant, c'était ce qui pouvait lui arriver de pire présentement. « Tu crois quoi, qu'on répare des années d'absence en une nuit ? Ou est-ce que tu étais, tout ce temps-là ? Quand moi je crevais sans toi, alors que t'avais lu tous ces journaux, ma vie étalée et piétinée partout... ou est-ce que tu étais, lorsque j'avais réellement besoin de ton aide ? »
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Ilang Marley
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MessageSujet: Re: (sanley) empty, empty, empty.   (sanley) empty, empty, empty. EmptyJeu 4 Sep - 15:02

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Son bras resta suspendu dans l’air. « Arrêtes ça. » En relevant la tête, il croisa un regard furieux qu’il ne s’était pas attendu à voir un jour, surtout venant de Sansa. « Range ton désinfectant, et tes compresses, tout ton bordel là, j'en veux pas. J'ai pas besoin que tu me soignes, à vrai dire j'ai pas besoin d'être soignée du tout. » En fronçant les sourcils, son regard semblait perdu dans le vide, tandis qu’elle se levait, avec peine, mais elle semblait y arriver compte tenu du bruit qu’elle faisait. Sauf que Marley… lui, il était perdu. Avait-il fait quelque chose de mal ? Car sa réaction lui échappait, certes elle était aussi sanguine que lui mais il était persuadé qu’elle serait aussi heureuse que lui de ces retrouvailles. Se serait-il peut-être trompé ? Serait-il le seul à avoir souffert de son absence, de ces non-dits, de ces interrogations sans réponses qu’il faisait subir à sa mère ? Sans doute. On raconte que souvent, dans une relation, l’un aime moins que l’autre ; est-ce la même chose pour des jumeaux ? L’un s’attache moins que l’autre ? À force de se triturer les méninges pour essayer de mettre une raison sur son comportement inattendu, Marley ne s’attendait sûrement pas à ce qu’elle l’achève par la suite. « Tu crois quoi, qu'on répare des années d'absence en une nuit ? Ou est-ce que tu étais, tout ce temps-là ? Quand moi je crevais sans toi, alors que t'avais lu tous ces journaux, ma vie étalée et piétinée partout... ou est-ce que tu étais, lorsque j'avais réellement besoin de ton aide ? » Ces questions, il les ressentit comme un foutu coup de massue sur son crâne. Sansa venait de réveiller la bête. En se levant à son tour, il fit tomber les compresses dans la bassine qui l’éclaboussa d’eau. Les mains dans les poches, il ne la regardait pas, pourtant, il savait qu’elle s’approchait de la porte de sortie. Tiraillé entre l’envie de la laisser s’enfuir et la confronter une bonne fois pour toutes… mais ses dernières phrases tournaient en boucle dans sa tête, ce qui finit par le résoudre à quitter son silence.

« Faut croire que ta vie est pas si intéressante que ça pour que je me donne la peine de te chercher. Je m’intéresse pas aux putes qui se posent en tant que victimes. » Et cette fois-ci, il pivota vers elle, s’avançant à grandes enjambées, la rattrapant en quelques mouvements. Près de la porte, la toisant du regard, ils étaient tellement près que leurs nez pouvaient se toucher. Mais Marley n’en avait rien à faire, il était tellement furieux que ses mots étaient en contradiction avec ses maux : bien sûr qu’il l’avait cherchée, bien sûr qu’elle lui avait manqué, bien sûr qu’il avait eu la trouille qu’elle crève la gueule ouverte… Sauf qu’elle l’avait poussé à bout, elle l’avait provoqué et se retrouvait maintenant face à un frère dont la colère s’était retournée contre elle. « Si c’était si dur, pourquoi t’as pas essayé de buter le géniteur ? Pourquoi tu l’as laissé faire, pourquoi t’as continué à subir ces actes ? Pourquoi, putain ? Pourquoi ! » Ses « pourquoi » sonnaient comme un leitmotiv désespéré, sa voix montant de volume à chaque fois qu’il en prononçait. Désespéré, frustré, il l’était. À deux doigts de perdre ses moyens, ses phalanges le démangeaient tellement… au final, il ne put retenir le coup de poing. Mais il dévia la trajectoire à temps, puisque son poing s’écrasa contre la porte derrière Sansa. « Qu’est-ce que tu me veux, putain ? Tu veux que j’aille les buter un par un ? Tu veux que je bute le géniteur ? Tu crois que ça va effacer ta douleur ? Tu crois que tu pourras retrouver une vie normale après ? » Parce que quand il avait entendu cette histoire, il avait véritablement créé un massacre sur son lieu de travail, tellement frustré que sa sœur ait vécu une chose pareille… Tellement en colère aussi, tellement dégouté. « Ça me fout en rogne à chaque fois que je pense à toi, parce que ça me rappelle que j’ai pas été présent, que j’ai pas su te protéger à temps, que j’ai pas su prendre soin de toi… Tu crois que ça a été facile d’être loin de toi ? Tu crois que j’ai pas essayé de te chercher ? T’es vraiment conne si tu penses ça… » Sur cette dernière phrase, son ton colérique perdit en intensité mais il ne la laissa pourtant pas partir. « Retourne t’allonger, j’ai pas fini de te soigner. » Ça sonnait plus comme un ordre, vu le ton qu’il avait employé. Parce qu’il était vraiment sincère, il voulait la soigner – au moins pour ses blessures extérieures. Car il n’avait pas pu panser ses stigmates internes alors il essayait tant bien que mal de l’aider comme il pouvait…



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